Monsieur M…uscle.

27 juillet 2018 § 1 commentaire § permalien

Macron, qui au mieux agit comme un lycéen attardé venant d’être élu délégué de classe, ou au pire prenant exemple sur Erdogan ou Trump, se ridiculise dans l’affaire Benalla en voulant montrer ses petits muscles à ses partisans impressionnés et en extase, les autres se tordant de rire face à l’injonction de venir le chercher.

Cher président, nous aimerions vous rappeler que nous sommes en France, dans un état tout ce qu’il y a de démocratique et que, si un jour à Dieu ne plaise, il fallait « venir vous chercher » comme il y a peu clamâtes-vous sottement, la justice et tout son cortège de procédures ne manquerait aucunement de le faire de manière tout à fait légale et sans l’aide de milice ou nervi nerveux quelconque. Et vous n’auriez rien à dire, sinon par la voix de votre avocat.

À ce propos, tout homme d’état sain d’esprit, tout au moins en apparence, pour sa protection rapprochée dispose d’une multitude de corps constitués que la république entretient qui lui sont, non seulement dévoués mais de plus parfaitement préparés et entraînés, encadrés et dirigés et n’a guère besoin de recruter ailleurs des spadassins à la déontologie nulle. À moins de faire preuve d’une pensée qui se rapproche là encore du lycéen attardé ou de l’apprenti dictateur. Car, ne pas faire confiance aux institutions en place est la marque de la sottise crasse du lycéen mais plus encore celle incontestable du tyran qui se défie de tous. Ce qui, entre nous soit dit, ne modifiera jamais une destinée quelconque si le meurtre doit être commis, garde privée ou non.

Nous n’aurons donc qu’un conseil à vous soumettre : gardez votre calme et faites confiance à ceux dont le métier est vraiment la protection de l’état et de ses représentants.

Quant à l’autre protagoniste qui, Démocrite étant de mon avis :  » Nombreux sont ceux qui commettent les pires forfaits, mais fournissent d’excellentes raisons « , comme toute crapule trouve justification à ses actes délictueux, bien qu’à le voir s’esquiver comme un rat traqué sous un casque après avoir été filmé tabassant, place de la Contrescarpe, un homme à terre, on doute de sa parole, ce n’est qu’un sinistre jobard, un nain de jardin de plus, qui n’a pas dû obtenir étant enfant son lot de panoplies de pirate, de cowboy, d’infirmière ou, plus sûrement, de flic pour se déguiser. Ce qui relève de votre part, Monsieur M…uscle, d’une erreur manifeste de recrutement.

Mais on ne peut exceller en tout.

Un crash peut en prédire un autre

20 mai 2016 § Commentaires fermés sur Un crash peut en prédire un autre § permalien

Quelle étrange similitude. Tout d’abord un appel de détresse, puis quelques heures plus tard aucun maiday n’aurait été envoyé par les pilotes, tout du moins reçu par les autorités, avant la disparition des écrans radar de l’Airbus d’Égyptair qui vient de s’abîmer en mer.
Mais le propos n’est pas de se remémorer un tragique évènement personnel alors qu’aujourd’hui d’autres familles vivent la même tragédie dans la perte d’un proche. Les experts en débattront ultérieurement si tant est que la compétence est à mettre à leur crédit.
Le propos est de s’interroger de l’utilité de l’état d’urgence, que nous apprenons être prorogé jusqu’en juillet. Car, si comme tout le laisse supposer le crash est dû à un attentat, l’envol de l’avion ayant eu lieu au départ de Roissy-Charles de Gaulle, nous pouvons légitimement douter de l’efficacité des moyens mis en œuvre pour les contrôles et de la pertinence d’une situation soi-disant d’extrême vigilance.
D’ailleurs, à constater les troubles récurrents dans lesquels le pays aujourd’hui se complaît, il serait plus à propos d’évoquer un état de déliquescence.
Car enfin, que signifie, en plein état d’urgence, ce laisser-aller qui tolère rassemblements, manifestations et autres contestations diverses, variées et totalement inutiles mais parfaitement nuisibles en monopolisant les forces de l’ordre, elles-mêmes sujettes à la déprime, alors qu’il serait préférable de les utiliser à d’autres tâches que celle d’enrayer les débordements crapuleux de voyous inconscients ?
Des quelques marionnettes à l’esprit vide qui passent soi-disant leur nuit debout en perturbant le sommeil des habitants voisins aux syndicats qui contestent tout sans jamais rien proposer, des corporatismes rivés à leurs acquis aux politiques frondeurs accrochés à leur prébende, tous les ringards s’exhibent pour favoriser le sur-place, voire la régression.
L’heure n’est plus aux palinodies. Braire comme l’âne de Buridan ne mène qu’à disparaître. Vouloir épargner la chèvre et le chou n’est pas gouverner. Le consensus est un leurre quand on dirige une nation et toujours émergeront des contestataires.
Que ces derniers s’expriment est leur droit. Qu’ils bloquent un pays est un délit. Qu’un gouvernement laisse faire est une faute.
Une faute qui le mène au crash et que le peuple risque de payer cher en voyant émerger d’autres acteurs aux théories plus radicales et, disons-le, fascistes.

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