3 octobre – Le cafard me gagne

7 octobre 2019 § Commentaires fermés sur 3 octobre – Le cafard me gagne § permalien

Zemmour (capture Youtube)

     J’ai craint le pire et le cafard m’a gagné en voyant Enthoven installé derrière le pupitre d’orateur de la convention de la droite, hétéroclite ramassis, cœurs desséchés d’un parterre râtelé par M. Maréchal. Aurait-il changé le chronico-philosophe ? Non point ! Ouf, je respire ! Invité par les populistes, il répondait aux éructations insanes de Zemmour, penché sur le pupitre, faciès cafardeux avant Ménard, nullard, qu’il n’était besoin de contredire. Enthoven opposait son sourire au rictus momifié des deux autres. 
     Alors ça n’a pas manqué, les huées et les quolibets, insultes, injures, menaces, fusèrent à son encontre. Ne devait pas être très à l’aise dans cette galère le prof de philo et pourtant l’image était belle comme l’antique. Samson face à trois mille Philistins et en tuant mille armé d’une simple mâchoire d’âne. 
     Sinon que ce jour-là nul ne fut tué dans l’amphithéâtre plein comme un œuf de saurien malgré l’envie que devait en avoir certains qui ne furent nullement convaincus et en aucun cas chassés de leur courant idéologique. 
     La question que je me pose, n’étant pourtant pas de ceux qui s’indignent de dialoguer avec quiconque le souhaite, mais face à face, fût-il un adversaire, est de savoir à quoi cela a-t-il pu servir ? Est-il concevable de grimper sur scène lors de la tournée d’un chanteur pour tenter de démontrer à ses fans qu’il a une voix de fausset ? 
     Au risque de se faire lyncher. 
    

Cafard (capture d’écran)

    Au fait, dans l’interprétation des rêves à l’usage de l’Islam, rêver de cafard peut présager une bonne chose si la bestiole est rouge ; en revanche si elle est noire le pire est à craindre.

Émergence

17 février 2019 § 2 commentaires § permalien

Hier encore nous eûmes droit au défilé qui devient traditionnel des insatisfaits perpétuels, accompagné par la non moins traditionnelle racaille, de droite ou de gauche, extrêmement casquée ou masquée afin que la vacuité de leur esprit soit protégée et ne puisse être comblée.

Dès l’origine du mouvement dit des gilets jaunes, historiens, sociologues, philosophes et autres théoriciens admirables de ce siècle, se sont succédé dans les médias pour affirmer qu’émergeront de ce remue-ménage quelques nouveaux meneurs, ou leaders pour utiliser un anglicisme aux allures savantes, se féliciter de cette magistrale prévision et se réjouir de futurs fructueux débats éventuels avec ces penseurs surgis de nulle part.

Or, que constate-t-on après trois mois de manifestations bruyantes et déliquescentes ? Rien, sinon la mise en lumière de deux ou trois fascistes assortis d’autant de crétins et de nombreuses crapules racistes, de casseurs inconscients et de discoureurs dysentériques dont la pensée est une logomachie sur ce que doit être la démocratie.

Et je me demande qui sont les plus à plaindre : ces nouveaux meneurs à la vision étroite ou ces hiérarques anciens devenus sophrologues ?

Les révolutions des peuples sont affaires sérieuses et, décidément, n’ont rien à voir avec cette espèce de mascarade, d’agitation débridée, déstructurée qui n’aboutira qu’à ce phénomène : desservir ceux qui croyaient pouvoir en bénéficier.

Et qui, manifestant à bon droit, obtinrent ce qu’ils réclamaient.

Chemin

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