11 octobre 2023 § Commentaires fermés sur Hamas, des barbares venus de Gaza § permalien

Les crimes découverts ces derniers jours, commis par les barbares terroristes du Hamas, en Israël sont impardonnables.
Et je vais le dire brutalement, sans ambages, tous ceux qui soutiennent ce parti d’assassins immondes aux commandes de la bande de Gaza, sont des terroristes patents pataugeant dans leur délire de vouloir tout rationaliser. Leurs arguties ne convainquent qu’eux-mêmes.
De ce marigot où croupissent tous les partis et groupuscules d’extrême gauche, NUPES (que font encore avec eux leurs trois associés ?), NPA et tant d’autres appelant à l’intifada, révolutionnaires d’opérette bien à l’abri derrière les murs de leurs permanences, une seule voix émerge, celle de Ruffin, dissonante sur le sujet, respectueuse et qui mérite d’être entendue.
Oui, Israël a commis des erreurs, oui, les Palestiniens souffrent d’être confinés dans une espèce de lagune exiguë depuis 1949 où se sont succédé diverses administrations et gouvernances (lire ici). La dernière en date, depuis 2007, étant celle du Hamas obtenue par la force, émanation de l’organisation des Frères Musulmans, soutenue par l’Iran, et qui n’a jamais accepté la moindre négociation. Oui, Netanyahou devient intolérant et s’entoure d’une clique d’arabophobes. Mais rien ne justifie la décapitation d’un seul enfant, le viol d’une seule femme, le meurtre d’un seul homme et la prise d’un seul otage. Non, rien. Et l’on aura beau me dire que ce raid était sous-jacent depuis des mois par la faute d’une politique imbécile, ce sont les instigateurs de cette politique qu’il faut cibler et condamner, avec qui discuter, agir, et non tuer aveuglément afin que la haine ne s’amplifie pas dans le cœur des peuples si les armes les massacrent. Avant, comme après.
Vous qui croyez en Allah, son Prophète a dit : « vaincre le mal par le bien est un bien, résister au mal par le mal est un mal. »
Pour une fois, écoutez donc sa parole avec le respect qui lui est due, sans la déformer.

10 octobre 2023 § Commentaires fermés sur Israël et les autres § permalien

Les conflits dans le monde
Les Corses, que j’évoquais dans un précédent billet, contaminés sans doute par la frénésie terroriste qu’engendra le paraphrénique du Kremlin, après les assauts sur Israël des islamistes du Hamas et des bombardements du Hezbollah incités, voire dirigés par les névrosés d’Iran, les Corses donc ont déclenché leurs petites bombes artisanales la nuit dernière. Nous pouvons les remercier d’être plus respectueux de la vie d’autrui, à défaut de leurs biens, que les fanatiques en tout genre qu’ils imitent, ne détruisant, après les vacances, que les résidences secondaires vides de leurs propriétaires, à la différence des barbares de ce samedi, massacrant des jeunes qui rêvaient en dansant, tuant de paisibles habitants d’Israël et capturant une centaine d’otages, hommes, femmes, enfants. Propageant l’horreur et la terreur.
Nul doute que l’engrenage enclenché à l’autre extrémité de la Méditerranée amplifie cette poussée de violence qui gangrène l’humanité d’aujourd’hui.
Il n’y a donc pas que la France qui part à vau-l’eau. La passivité des dirigeants des grands pays du monde, face aux divers belligérants, à tout le moins leur atermoiement, permet aux factieux de se croire au-dessus des lois. L’ONU se rapproche dangereusement du déclin tragique de la SDN, se préoccupant avec plus d’assiduité des lubies écologiques que des dérives guerrières. Les rodomontades de son secrétaire général étant aussi efficaces qu’un cautère sur une jambe de bois, chacun y va de son invasion, de son putsch ou de son agression. De la Russie à l’Afrique via la Péninsule arabique et peut-être bientôt l’Asie.
De Gaule eut raison de doter la France de la dissuasion nucléaire, bien qu’avec le génie malfaisant régnant sur la Corée du Nord, nul n’est à l’abri des suppurations de l’apostume qui lui ronge le cerveau. D’autre part, malgré la possession d’au moins 300 ogives nucléaires, Israël n’impressionne nullement les islamistes. Quant à la Chine, pourtant plus préoccupée habituellement de commercer que de guerroyer, ses démonstrations de force voudraient nous intimider.
Et pendant ce temps-là les extrémistes de droite, un peu partout, émergent à nouveau lors d’élections, partielles ou non. La Slovaquie a voté populiste, tendance fasciste, la semaine dernière, tout comme en Allemagne où l’AfD fasciste remporta les deux élections régionales qui se tenaient ce dimanche. Le pro Russe Orban est déjà aux commandes en Hongrie ; en Italie, en Autriche, au Danemark, en Finlande, les partis extrêmes dominent. En France l’ex Front National a de bonnes chances de virer en tête en 2027. Quant aux États-Unis, Trump, vieillard belliqueux, est toujours applaudi malgré ses déboires judiciaires, moraux et financiers.
J’ajouterai qu’en Grande-Bretagne, deux menteurs populistes, Johnson et Farrage, ont entraîné leurs concitoyens dans l’impasse du Brexit.
La liste serait longue si je devais continuer. Pour clore ce chapitre avec la crise israélienne qui a fait des centaines de victimes en Terre sainte (sainte pour les trois religions monothéistes) et en fera des milliers à Gaza, je reprendrai l’analyse concise de l’ancien ambassadeur d’Israël en France, Elie Barnavi, qui dans une tribune parue dans le journal Le Monde, affirme que tout était prévisible « Car ce que nous venons de subir n’est pas un décret du ciel. C’est la résultante d’une conjonction de deux facteurs : une organisation islamiste fanatique dont l’objectif déclaré est la destruction d’Israël ; et une politique israélienne imbécile à laquelle se sont accrochés les gouvernements successifs et que le dernier a portée à l’incandescence. »
Benyamin Netanyahou est le président du Likoud, parti de droite devenu extrême, anti palestinien au possible, raciste. L’ultraorthodoxie qui caractérise certains des membres de ce gouvernement ne favorise pas l’idée nécessaire d’un peuple Palestinien vivant en paix aux côtés d’un peuple Israélien.
La haine entraîne la haine. Ces peuples frères qui ne demandent qu’à vivre en paix sont les otages de ceux qui les gouvernent. Des terroristes.
Cette montée des périls que l’on retrouve partout n’est pas pour nous rassurer.

2 octobre 2023 § Commentaires fermés sur France façon puzzle § permalien

Alors que le prestige de la France part à vau l’eau, il ne fallait pas être grand clerc pour prédire que les propos tenus par E. Macron devant les Corses allaient susciter des vocations chez diverses peuplades. Les Bretons réclament maintenant cette sorte d’autonomie et les Occitans y songent – sans trop savoir de quoi cette autonomie sera faite, sinon qu’il s’agirait d’inscrire dans la Constitution une région en communauté historique, culturelle et linguistique. Naturellement, mécaniquement ensuite, la dissidence pure et simple. Aussi absurde qu’en Catalogne.
Pourquoi pas l’Île d’Aix également, en condominium avec vous et ses voisines, Oléron et Ré ? Napoléon y séjourna avant son départ pour Sainte-Hélène, exilé. Il y a même un hôtel qui porte le nom de l’Empereur. Mais le patois n’est pas le même qu’en Corse, dialecte toscan, le même que celui de l’Empereur. Difficile de faire un rapprochement. Pourtant ces îles ont leur culture, leur histoire, leur jargon ainsi que la Corse, la Bretagne ou d’autres, tous les autres. Les divers parlers régionaux d’ailleurs tendant à ressurgir. La France façon puzzle, bientôt, ou plutôt cacophonique à écouter leurs desiderata. Pourtant nul ne cherche, comme aux siècles précédents, à interdire quiconque de baragouiner dans son idiome, et avec l’accent. La seule chose exigée est un langage commun afin de se comprendre, sans avoir à remplir des formulaires bilingues. Pourquoi dès lors désirer un enseignement tout en patois local ? Alors que, tôt ou tard, camarades, en Europe où nous sommes, c’est une langue commune qui s’imposera. Par la force des choses. Naturellement. Tout comme évolua le français du XIIe siècle vers ce que nous connaissons aujourd’hui (lisez les lais de Marie de France, dont la langue n’a déjà plus rien à voir avec la romane de l’an 842, qui deviendra le français, du Serment de Strasbourg).
Demain nos arrières, et plus, petits-enfants ne parleront plus comme nous. Et je serais bien épaté si le Breton, le Basque, l’Occitan, le Corse ou un autre surnage un jour dans ce brassage évolutif, avec ou sans article d’une Constitution. Comme s’évanouiront l’Allemand, l’Espagnol ou l’Italien se mêlant à l’Anglais et au Français, aux langues slaves et nordiques. Les livres seront là pour s’en souvenir, et ce sera bien suffisant pour les apprendre à qui voudra, comme le latin ou le grec ancien.
Bataille d’arrière-garde s’il en est, l’escarmouche des nationalistes de tout poil n’est que regard tourné vers le passé. Ils ignorent l’avenir. Ils sont comme les vieux des repas de fin d’année. Tous à geindre de leurs maux en racontant leur vie d’avant, n’espérant qu’une chose, revivre leur jeunesse. Pas un pour se projeter vers demain. Pas un seul octogénaire pour planter, avec La Fontaine, l’arbre de sa fable. Triste à mourir !
Conservez vos traditions, personne ne vous en empêche, mais cette culture qui nous est commune et a fait notre histoire, une dans le rassemblement des diversités enrichissant chaque jour notre patrimoine européen, avant que n’émerge de ce magma une nouvelle spécificité, ne vous isole pas dans vos îles réelles ou virtuelles. Bien au contraire, elle vous permet de survivre.
