Taxes du carburant : le beau prétexte

17 novembre 2018 Commentaires fermés sur Taxes du carburant : le beau prétexte

Ça monte, comme la colère

Alors qu’aucune étude n’a jamais démontré le prétendu caractère anthropique du réchauffement climatique qui, soit dit en passant, est stable depuis plusieurs années, on le met en exergue pour justifier une salve de taxes propres à ruiner une économie déjà vacillante.

Les gouvernements successifs ont eu et ont beau jeu de viser la voiture, cet outil indispensable au quotidien de tous, pour écraser encore et encore les budgets restreints de la plupart d’entre nous. Nul ne pouvant dédaigner ce moyen de déplacement, hormis quelques privilégiés qui sont souvent les mêmes à justifier sa disparition, nous devons nous plier aux décisions ineptes qui sont prises pour engranger des recettes qui, loin de permettre la réalisation des projets annoncés, ne servent qu’à éponger les dettes dues à l’impéritie de ceux qui nous gouvernent, entretenant de facto le ralentissement d’une croissance en berne.

Une espèce de cercle vicieux dans lequel les taxes s’entrechoquent, déclenchent une réaction en chaîne et, le point critique étant atteint, provoquent l’explosion de la masse.

C’est ce que nous vivons aujourd’hui, les gilets jaunes étant les dignes héritiers de ces révoltés désespérés du VIe siècle écrasés par les taxes imbéciles du roi franc de l’époque et précurseur en la matière, Chilpéric 1er.

Ce n’est donc pas la première fois, et ce ne sera pas la dernière, qu’à force de prendre les gens pour des idiots, ces derniers se révoltent. À trop pressurer un fruit il ne reste que des pépins.

Car, ce qu’affirme le ministre du budget est faux et contribue à la colère. Pour plus de détail il n’est que de lire l’article du journal Le Monde[1].

Puis, afin d’apaiser si faire se peut cette colère légitime, des contreparties sont offertes pour compenser partiellement ces augmentations, comme des chèques énergie dérisoires alors qu’il suffirait de supprimer ces nouvelles taxes, voire les baisser dans l’hypothèse d’une hausse du pétrole. Ces pis-aller étant la preuve d’une surenchère fiscale.

Aux aides à l’achat de voitures neuves s’opposent un malus qui les annule rapidement tant il est progressif, aides qui, de toutes façons, ne seront jamais suffisantes pour ceux dont le salaire côtoie peu ou prou le bas-fond du smic.

Il suffirait sans doute de prendre en compte l’inflation et d’agir en sorte qu’elle soit compensée par des hausses de salaire et de pensions. Mais non, on préfère accentuer les difficultés en taxant un peu plus.

Non, la colère ne s’apaisera pas tant que les salaires seront insuffisants.

Mais surtout, sachant que jamais l’homme n’aura une quelconque influence sur les lois de la nature et en particulier sur celle du climat, il s’agit d’une escroquerie intellectuelle que d’arguer d’une quelconque transition écologique pour justifier d’un impôt supplémentaire frappant les moins aisés alors qu’on privilégia d’une autre manière les détenteurs de capital.

Non, la température qui change au rythme des saisons ne sera pas modifiée par plus ou moins de CO2, le soleil en étant le grand responsable[2].

Au contraire de ce qu’affirment les médias – qui n’organisent jamais de débats contradictoires à ce sujet, se réjouissant de distiller la crainte – la banquise arctique s’étend[3] et les ours, cette année, chassent plus tôt[4].

En avez-vous jamais entendu parler ? non, bien sûr, comme de bien d’autres sujets, tels l’ineptie coûteuse des éoliennes. En revanche, et ce n’est plus de l’information mais un lavage de cerveau, l’amplification des évènements cataclysmiques à cause du changement climatique est annoncée à grand renfort d’images alors qu’il n’y en a ni plus ni moins qu’avant et même en diminution pour certains[5].

Ou encore de ce CO2 atmosphérique tant décrié et dont on dit qu’il atteint son seuil critique mais qui, à l’inverse, diminuant régulièrement, anéantira toute vie sur terre quand son taux sera inférieur à 150ppm[6].

On abuse de la crédulité des esprits pour imposer, dans tous les sens du terme, des solutions qui ne sont que des escroqueries pour le malheur des masses.

Aussi serait-il temps que cesse cette hystérie collective qu’est devenue la transition écologique qui se fera naturellement grâce aux progrès de la science et qu’enfin nos dirigeants prennent conscience de la souffrance dans laquelle vit la majorité dite silencieuse mais désespérée et qui, n’ayant plus rien à perdre, ose exprimer sa colère.

C’est ainsi que des rois furent déchus, des tyrans fusillés, mais qu’également de dangereux extrémistes sont parvenus au pouvoir.

[1]Les décodeurs du 16/11/2018
[2]Conférence de V.Courtillot du 18/10/2018
[3]La banquise s’étend
[4]Ours de la Baie d’Hudson (en)
[5]Ouragans en diminution
[6]La pomme et le CO2

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