
Le débat – Capture d’écran
Nous le savions, Mme Le Pen est nulle et n’a rien à dire, sinon des invectives.
Le débat entre elle et E. Macron nous fit songer à ces jeux de rôle inventés pour exercer, former, aguerrir les élèves des grandes écoles ou les cadres en entreprise. Lorsque l’un des deux protagonistes ne sait pas quoi dire, méconnaît ses dossiers, a mal assimilé le rôle qu’il doit jouer ou, au contraire, doit le jouer ainsi pour entraîner celui d’en face à répondre, son refuge, ou sa tactique, est le baratin, le verbiage, les boniments, afin de parasiter l’expression de l’autre, tenter de le déstabiliser.
C’est alors un festival de mimiques, de sourires, de gesticulations, de non-réponses, d’attaques, de critiques, de mensonges auxquels il est difficile de répondre sinon par une perte de temps à rétablir la vérité en négligeant par la force des choses ses arguments.
E. Macron l’a fort bien résumé en traitant la candidate du FN de parasite.
Vérité à double sens d’ailleurs, tout autant sur le plan social que sur son attitude face à lui.
Le drame est qu’il ne s’agissait nullement d’un jeu de rôle, mais de débattre réellement sur les propositions du futur représentant ou représentante de la France.
Ne pas le comprendre ou faire en sorte de rabaisser la fonction en cabotinant et faire le pitre pour masquer son indigence et la vacuité de sa pensée, prouve, s’il en était encore besoin, l’incapacité de Mme Le Pen à gérer quoi que ce soit, sinon son seul intérêt, mais certainement pas une nation. La France n’est pas un cirque où les clowns gouverneraient et ne mérite pas cette auguste sans talent ni dignité.
La France ne mérite pas non plus cette multitude d’électeurs qui l’applaudissent et nous leur disons, abusés qu’ils sont par les pantomimes de la bouffonne, d’ouvrir les yeux et comprendre qu’ils ne se respectent pas eux-mêmes en la choisissant pour héraut de leurs revendications. S’acoquiner avec la honte la fait rejaillir sur soi.
De ce débat nous ne retiendrons qu’une chose : E. Macron sera, dimanche soir, le nouveau président de la France. Et c’est tant mieux.