
Photo Marie-Lan Nguyen – Wikipédia
Nous apprenons ce matin avec consternation, mais également avec apitoiement, que ce pauvre François Fillon ne parvient pas à mettre de l’argent de côté. Il vient de l’avouer au micro de J.J. Bourdin. Nous sommes persuadés que tous ceux qui ne peuvent s’offrir un costume, même en début de mois, lui sauront gré de cette franchise. Mais le comprendront-ils ?
Nous ne saurions trop lui conseiller dès lors de prendre quelques cours d’économie domestique telle qu’on l’enseignait jadis aux petits enfants candidats au certificat d’études primaires. Ce serait un minimum si les cours supérieurs lui sont abscons.
Car enfin, si avec un revenu moyen mensuel de quelque 24 000€ (cf. sa déclaration de patrimoine) perçu depuis cinq ans on ne peut thésauriser tranquillement, il devient urgent pour lui de s’initier à la tenue d’un budget personnel avant d’envisager une gestion quelconque, et en particulier celle d’un état.
Toutefois, comme nous pensons qu’il s’agit là d’une carence involontaire et qu’il sait lire s’il ne sait pas compter, nous lui soumettons quelques livres à consulter, ainsi la trilogie de Denise Flouzat sur » l’Économie contemporaine « (PUF), ou bien l’ouvrage de Y. Enrègle et R-A Thiétart, » Précis de direction et de gestion « (éditions d’organisation), ou encore l’excellente publication de J-M Albertini, » Les rouages de l’économie nationale « (éditions ouvrières). Il en est d’autres, plus récents mais pas meilleurs, qui pourront l’aider dans sa quête du bonheur.
Nous pouvons lui suggérer également quelques recettes appliquées chaque mois chez les plus démunis, comme vivre dans un cadre moins dispendieux, se priver du superflu, ne pas voyager, faire ses emplettes dans le hard-discount ou encore s’habiller au moment des soldes.
Nous comprenons mieux désormais pourquoi il lui était nécessaire de salarier épouse et enfants ainsi que d’accepter sans vergogne quelques cadeaux, mais ne nous expliquons toujours pas, se pénalisant lui-même, les raisons de son programme proposant hausse de TVA, semaine de 39h payées 35, ou encore réformer la Sécurité Sociale. Entre autres choses réjouissantes !
Et pour conclure nous dirons simplement que pour éviter toute critique il est préférable de ne pas pleurnicher inconsidérément.
Wirklich?
friendsei
Fillon: « Si j’avais le moindre doute sur ma culpabilité, je ne serais plus candidat ». Il a l’air bien honnête, ce Fillon. Mais l’autre ? Rien à faire avec la morale ! Monsieur propre qui veut réduire le déficit en augmentant la TVA et s’attaquant sévèrement à la réforme la Sécurité Sociale ! Lançons un FILLONTHON afin d’aider Monsieur Fillon à améliorer sa condition.
Une quête devrait suffire, Léandre.