Je ne sais pas si Sarkozy bénéficia des largesses libyennes pour son élection précédente et sans doute sans lendemain, mais, très certainement, si elles existèrent, n’en aurons-nous jamais les preuves ni même une quelconque certitude, ces choses-là, lorsqu’elles se pratiquent, ne s’opèrent que dans l’opacité de rendez-vous secrets, de rencontres encore plus discrètes que les galantes et menées par des intermédiaires plus habitués des cabinets noirs que des roses. Et moins volubiles, mais plus inquiétants.
Cependant une constatation s’impose, celle de la venue du dictateur Libyen à la mi-décembre de cette même année 2007, plantant son marabout au cœur de Paris, au-delà de toute décence et surtout de toute justification.
Car on sait ce qu’il advint du prétexte de la vente de Rafales. Si ceux-là, quelques années plus tard, survolèrent le désert libyen, un des plus beaux du monde, ce ne fut que pour le bombarder comme dans un déchaînement de vengeance.
Deux questions, dès lors, se posent?
Pourquoi avoir invité si précipitamment ce tueur à gages?
Je répondrai, qu’avec le recul du temps, cela ressemble à un remerciement.
Pourquoi être devenu son ennemi irréductible après avoir été son ami?
Dans un mauvais thriller, cela ressemblerait à l’élimination d’un témoin.
Kadhafi sponsor de Sarkozy?
29 avril 2012 Commentaires fermés sur Kadhafi sponsor de Sarkozy?
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